samedi 21 janvier 2017 , par
Les chiens mascottes des sous-marins
L'embarquement des chiens à bord des sous-marins, fut dans un premier temps, une nécessité, avant de devenir mascottes à part entière. Les sous-marins de l'époque n'avaient aucun moyen de contrôle de l'atmosphère ambiant, et le chien étant le plus près du plancher était le premier à être incommodé par au moins deux gaz lourds redoutables : le dioxyde de carbone (CO2) et le monoxyde de carbone (CO) s'échappant généreusement lors des ratés de lancement.
Plusieurs toutous furent victimes, et leur vie en fut écourtée.
Chacunes de ces mascottes avaient leurs personnalités, et nous avons recueilli quelques témoignages parmi beaucoup d'entre nous qui ont connu ces corniauds si sympathiques.
Le plus célèbre d'entre eux, car ayant eu droit à un article dans un grand quotidien britannique est Bacchus, mascotte du «Rubis» des FNFL, qui fut décoré de la «Valiant dog» par la très respectable ligue de défense canine britannique «Pour son très grand sang froid lors de la 10ème patrouille du «Rubis» qui fut particulièrement mouvementée».
Bacchus, sous le regard du Commandant Rousselot, écoute attentivement la citation du LV Simon-Dubuisson |
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Bacchus posant fièrement avec sa nouvelle décoration sous le canon de 75 mm du "RUBIS" |
Sous marin "CURIE"
Radium, pur scottish terrier, offert par l'épouse du directeur des chantiers navals lors du passage du "Curie" ex-HMS VOX sous pavillon FNFL en 1943. En mars 1945, alors à couple du Tourville à TOULON, Radium profondément marqué sans doute par ses séjours sous l'océan, avait "pété" un plomb ! Il passa au rapport devant un tribunal exceptionnel à bord du Curie. Son défenseur, le second-maitre timonier Henri TOUSSAINT invoqua un accès de folie passagère imputable à l'évacuation brutale d'un stress refoulé depuis deux ans : Il était reproché à l'accusé d'avoir attaqué "de façon fulgurante et tous azimuts" six matelots du Tourville qu'il avait mordus". Le tribunal se contenta de prononcer la dégradation du coupable! et le quartier-maître de 1ère classe Radium, se retrouva "apprenti marin". Il craignait particulièrement les grenadages. Au 1er coup de klaxon, il fonçait au poste central, à plat ventre les pattes en croix, entre la barre de plongée AR et la console ASDIC. Il s'oubliait avant même que l'opérateur à l'écoute ne signale la 1ère grenade. Le second maître timonier Henri TOUSSAINT était très attaché à Radium. C'est avec lui que parti le fox scottich du bord. Il le suivit partout même à bord du remorqueur que commande plus tard son maître et un jour, il a disparu en mer. "Je pense qu'il a plongé pour aller chercher dans les profondeurs, un sous-marin bleu marine dans lequel il avait beaucoup d'amis".
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Dans un groupe vivant en vase clos, il y a toujours quelques individus qui se démarquent des autres, un de ceux-ci était le plus ancien du bord puisqu'il avait fait l'armement du bateau et neuf ans de navigation, c'était Popeye notre chien. Eh oui ! Pourquoi ne pas commencer par lui. Nous lui devions le respect. Ce n'était pas par hasard qu'il y avait sur chaque sous-marin un chien à bord, il avait un rôle bien précis : il devait signaler par son comportement, un taux anormal de gaz carbonique, celui-ci s'accumulait au raz du parquet puisque ce gaz lourd est toxique de surcroît. Popeye aurait été le premier à ressentir les effets nocifs et par son comportement anormal aurait fait savoir qu'il était temps de déverser de la chaux sodée à même le sol pour résorber le gaz. Il est vrai qu'en temps de paix, nous faisions surface assez souvent, mais sur trois ans d'embarquement, c'est arrivé quelques fois.
Popeye était un loulou blanc du moins à l'origine car quand je fis sa connaissance, il avait le poil ras, sa queue était nue comme celle d'un petit cochon et raide comme un balai, ses oreilles étaient toutes dentelées, quelques dents lui manquaient et il boitait d'une patte arrière. Il ne risquait pas d'être confondu avec une bête de concours ! Popeye était chez lui, il allait de l'avant à l'arrière au gré de son emploi du temps, mais toujours régulier. Il connaissait les ordres, quand il était à la passerelle et qu'il entendait «Prendre la tenue de veille», il se mettait près du panneau et le premier qui descendait, le prenait, il mettait alors ses deux pattes sur les épaules de son porteur, se plaquait contre sa poitrine et se cramponnait pendant la descente. Même scénario, si nous naviguions en surface et qu'il décidait de prendre l'air, il se mettait au garde à vous à l'échelle et le premier qui montait le prenait, y compris le pacha, Popeye était prioritaire. Il dormait sur des chiffons à la cuisine, mais la nuit seulement. De jour, il faisait ses siestes au carré des officiers dans la bannette de l'ingénieur mécanicien, pourquoi celle-là et pas une autre ? Allez donc savoir ! Elle servait de siège à la table du carré des officiers. Celui-ci ne faisait pas de quart donc il pouvait s'étendre quand il le voulait sauf, si Popeye avait squatté la place. L'IM M était un marin, il n'avait pas de mal de mer et il attendait que Popeye daigne lui laisser la place pour s'allonger, mais son affectation terminée, il débarqua et son remplaçant ‘l'IM H… fut malade en mer dès son premier jour à bord. La mer était mauvaise et quand il descendit de la passerelle le tournis le prit, il voulut s'allonger mais Popeye était là et malgré les injonctions ne voulut pas s'en aller. Il faisait la sourde oreille, le pacha de sa chambre vit la scène et au moment où H… prit Popeye par le collier pour le virer, il sortit de sa chambre et lui dit : «Pas question, c'est la place de Popeye ! Quand il partira de lui-même, vous reprendrez possession de votre bien ! ». De ce jour Popeye et l'ingénieur ne firent pas bon ménage. Popeye ne manquait jamais un appareillage. Il ne le fallait pas, un sous-marin n'appareillait jamais sans son chien. D'après ce que l'on racontait, de gros pépins étaient arrivés sans la présence d'un chien à bord. Il nous est arrivé deux fois de retarder l'appareillage pour le retrouver, à cause de chiennes en chaleur sans doute !
En 1956, nous partîmes pour Lorient en grand carénage, mais avant de démonter morceau par morceau le sous-marin, il y eut une période d'exercices. Les brestois profitèrent de notre arrivée pour entraîner leurs bateaux. Es-ce le changement d'air ou ses onze ans, toujours est-il qu'il commença à battre de l'aile, il est vrai que ces chiens devaient souffrir plus que la normale. Nous avions décidé de le faire piquer mais il mourut la veille du dernier appareillage, au coin du poêle. Nous vivions dans des préfabriqués et un poêle à charbon assurait le chauffage. Du coup, il eut droit à son dernier voyage sur l'Africaine avec un enterrement digne de ses états de service. Il fut mis dans une boîte métallique lestée d'une gueuse de
Fifille était un genre d'épagneul breton ou de terre-neuve, mitigée de caniche, poil demi long et ondulant, toute noire et de la taille de Mickey. Elle était jeune et un peu fofolle, son plaisir à bord était de courir de l'avant à l'arrière et vice versa en aboyant après les rats. Tiens, je n'en avais pas encore parlé de ceux là . Nous en avions une demi- douzaine planquée dans les nappes de câbles, impossibles à déloger. De temps en temps dans la nuit, on voyait briller leurs yeux à quelques centimètres de nous et dès que Fifille en entendait un, elle aboyait. Celui-ci se cavalait et elle le suivait dans tout le bord. Le jour ça allait encore, mais la nuit c'était infernal. L'inconvénient d'une chienne était ses chaleurs. Tous les chiens rodaient autour du bord, c'était même une source d'ennuis quand elle était pleine. Il fallait tuer les petits à la naissance. C'était un peu de notre faute aussi, car dès qu'elle était en chasse, le bosco la trimballait pour récupérer les chiens, les faisait monter dans la piaule, les enfermait chacun dans un caisson et faisons monter Fifille chacun à son tour. Vous parlez d'un divertissement !
Personne ne disait rien mais assistait au spectacle. Elle nous fit une portée de huit chiots en tournée en Tunisie. Nous en avions gardé trois. Quel cirque, ils tombaient dans la cale et manquaient à chaque fois de se noyer. Combien de fois ai-je été les chercher dans des endroits impossibles. Nous étions contents mais le pacha l'était un peu moins lors du débarquement de ce petit monde, à l'arrivée à TOULON. En 1958, il y eu changement d'état major sur le Béarn. Des ordres furent donnés interdisant l'accès des chiens à bord, plus question de les amener à la soupe avec nous. Ils restèrent avec le tiers de service. L'état-major des sous-marins ne dit rien, ils étaient d'accord pour qu'ils disparaissent. Les nouvelles technologies sur la détection du gaz carbonique ne nécessitaient plus leur présence à bord. De plus, sur les bateaux neufs, ils souffraient des oreilles à cause du schnorchel. Ceux qui avaient encore des chiens, les gardaient mais à leurs risques et périls. Si les fusiliers du Béarn les attrapaient, ils les envoyaient directement à
Un beau jour, notre Fifille trompant notre vigilance se retrouva dans le hall du Béarn près de la cafétéria. Le capitaine d'armes et le CSI (Chef du service intérieur, 4 galons) passant par là , l'attrapèrent et la menèrent à
Voilà pour deux personnalités du bord, mais pendant que j'évoque les chiens de sous-marins, je vais vous parler de deux d'entre eux :
Prosper du Saphir de race indéterminée, tirant de ric et de rac, chien ivrogne, il prenait sa cuite tous les jours au foyer avec ses maîtres ou sans eux. Peu importe, pourvu que l'on lui tende une bière et que, jusqu'à la dernière goutte, il vide la bouteille sans bavures. Il fallait le voir debout sur le dossier d'une chaise, les pattes avant sur l'épaule du donateur, inclinant la bouteille de bière de façon à la laisser couler doucement et la lapant à grands coups de langue. Après quatre à cinq bières, il rentrait à bord. Son arrière train ne savait plus où il allait, il partait d'un bord sur l'autre, comme tout homme louvoyant en bordée.
Une autre histoire de chien s'était passée sur la vieille Junon qui navigua jusqu'en 1954, le pacha était T….. Dit «15 à gauche» à cause d'une légère claudication. Le bateau était prêt à appareiller, l'appel était en cours quand le bosco du Béarn attrapa leur chien et l'emmena à
Fifille à gauche et Popeye. Après le désarmement de "L'africaine", Fifille embarquera sur "L'artémis" en remplacement de Phallus |
Prosper du "Saphir" (Ex hms Satyr) |
Les sucesseurs de Prosper du Saphir (Lucien Manach)
Le "Saphir" peut se vanter du nombre de mascottes car après Prosper il y eu trois autres chiens : Totoche - Whisky - et la soeur de Totoche.
Totoche avait, comme Prosper que je n'ai pas connu à bord, l'habitude de nous accompagner au foyer et il valait mieux garder la main sur la bouteille de bière car Totoche glissait sa langue dans le goulot et faisait basculer la bouteille pour boire sa petite bière comme les copains. Je l'ai vu au retour du foyer de Missiessy je crois, essayer de monter les escaliers de la 1ère ESM qui se trouvait dans une aile du dépôt de TOULON. Il fallait le porter pour grimper aux étages.
Je crois qu'il a terminé sa vie quelque part en Bretagne chez le bosco du bord que je n'ai pas connu. C'était un compagnon fidèle il servait en outre de bouchon d'étoupe et, presque tous les mécanos du bord s'essuyaient les mains en le caressant.
Totoche à droite et Whisky du Saphir
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Totoche du Saphir en arrière plan le kiosque du Laubie à couple du Béarn
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"Paulo" en 1947, affecté aux sous-marins de poches au côté de René Mazères (Photo Yves Souchard)
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Souvenir de la "Créole" et "l'Artémis" (Pierre Monfort 1953-1961)
Lors de mon embarquement en novembre 1953, il y avait une chienne dénommée Francis. C'était une chienne très propre qui faisait ses besoins dans la poulaine. Francis a fait la campagne de Suez.
En escale à
ébats torrides, naît un rejeton, baptisé Nasser. Nasser n'est pas très à la hauteur, et n'obtiendra pas son Macaron de Sous marinier.
En 1958, arrive Mamina, une chienne récupérée à Lisbonne par le Quartier Maître Mécanicien Tajean, contre une cartouche de cigarettes.
J'ai bien connu Phallus de l'Artémis. En 1959, lors du carénage à Lorient, Phallus, fidèle à sa tradition, est de faction à la coupée. Le Quartier Maître Galopin, factionnaire, fait sa ronde à bord. Lorsqu'il remonte sur le pont, il aperçoit face à face sur la coupée, Phallus prêt à bondir sur l'officier de garde. L'Officier voulant obliger Galopin à mettre le chien en prison, celui-ci lui répond «mettez- moi en prison et non le chien» ce qui fut fait. Le Quartier Maître fit huit jours de prison, ce qui lui couta son passage au grade de Second Maître
Pierre MONFORT avec Puce chienne de bâtard cocker embarquée sur "L'artémis" avant Phallus |
Une aventure de Bobby du "Blaison" (B.Arthus de la section Emeraude)
Le chien qui avait raté l'appareillage de son sous-marin
C'était en septembre 1953, à Toulon. Le sous-marin "Blaison", ex U-Boot du type IX, s'apprêtait à appareiller pour un exercice interallié en Atlantique. Après l'appel des hommes, rendu complet, il fallait se rendre à l'évidence : Bobby, le chien du bord, n'était pas là . Pendant que l'équipage était aux postes de combat de vérification, on le chercha bien dans toute la base de Missiessy, mais en vain.
Bobby était un petit ratier bâtard, à l'aspect plutôt souffreteux. Il était en effet atteint d'une claudication sévère consécutive à un accident de chasse aux rats (chute dans le bassin à partir du pont d'un sous-marin en carénage). Mais, parmi les chiens et les hommes de la 1ère escadrille de sous-marins, c'était une vedette : n'avait-il tenu un modeste rôle de chien dans le film "Casabianca" (le nôtre, et pas le célèbre "Casablanca" avec Humphrey Bogart et lngrid Bergman...). Il était aussi connu pour ses amours parfois tumultueuses avec la chienne du "Roland Morillot ". C'était un de ces chiens heureux de prendre la mer, comme l'étaient alors la plupart des chiens de sous-marins. Que s'était-il donc passé ? Nous ne le saurons sans doute jamais, mais il est permis de croire qu'une aventure féminine ait pu être la cause de son absence.
Il nous fallut donc appareiller sans notre chien, ce qui n'allait pas de soi à une époque où la tradition du chien-mascotte était solidement établie et justifiée par l'absence de technique appropriée pour la mesure de la respirabilité de l'air : au ras du parquet, le chien était le premier à ressentir les effets de l'oxyde de carbone. On le mettait alors sur une couchette supérieure et on prévenait le poste central…
Le transit vers Casablanca eut lieu par mer d'huile et temps chaud. Du côté des Baléares, après la plongée journalière de vérification (le "bidet"), une baignade en haute mer remit tout le monde en pleine forme. En ces temps anciens, la baignade autour du sous-marin se déroulait sans aucune contrainte réglementaire : il n'était même pas nécessaire de savoir nager, chacun prenait ses responsabilités. Le message de plongée indiquait la durée de la plongée et on y ajoutait celle de la baignade et, à l'issue de celle-ci, nous transmettions le message de surface. C'est là que les ennuis commencèrent car notre émetteur principal, un Téléfunken T 200 ayant fait la guerre avec les Allemands, tomba en avarie. Et les efforts du maître radio, pourtant spécialiste en la matière, n'y purent rien.
Le P.C. Opérations de l'Escadrille ne recevant pas notre message de surface, une sourde inquiétude se fit jour à la base de Missiessy et se mit à grandir au fil des heures. Ne disait-on pas que Bobby, averti par quelque pressentiment, avait tout bonnement préféré ne pas appareiller ? Je crois même que l'on déclencha l'opération SUBMISS, procédure OTAN de recherche d'un sous-marin manquant. Heureusement pour tout le monde, nous approchions de Gibraltar et le fameux message put finalement être transmis au moyen d'un autre émetteur, de portée plus faible.
Mais revenons à Bobby. Ce lundi matin, quand il arriva devant l'appontement que le "Blaison" venait de quitter, il ne voulut pas y croire et fit le tour de tous les postes d'amarrage. Sait-on jamais ? Même indisponibles pour la navigation, il arrive que les sous-marins changent de poste, comme pour se dérouiller les jambes... Peu à peu, Bobby sentit grandir son désarroi et résolut d'attirer l'attention sur son sort. Il repassa devant chaque sous-marin et, debout sur son arrière train désarticulé, il entreprit de "faire le beau", sachant comment cette attitude lui obtenait souvent de menues faveurs, à la cafétéria par exemple.
Comme il lui fallait bien survivre, on le vit à midi à cette cafétéria, située sous le pont d'envol du vieux porte-avions "Béarn" qui nous servait de base et il y fut l'objet de toute la sollicitude des autres équipages mais l'appétit n'y était pas. Alors il comprit qu'il fallait frapper plus haut : il se rendit donc dans une coursive toute proche que nous appelions irrévérencieusement "
Sa supplique fut écoutée, car on l'embarqua sur "L'Andromède" qui appareillait deux jours après le "Blaison" pour la même destination. Sur "L'Andromède" qui avait une chienne à bord il fallut beaucoup de doigté pour obtenir une cohabitation sans histoire car, s'il était exceptionnel de ne point avoir de chien à bord, il était tout aussi inhabituel d'en avoir deux.
La traversée se passa fort bien et, devant Casablanca, l'équipage monta Bobby par l'échelle du panneau pour le poste de manÅ“uvre.
"L'andromède" (au centre) et le "Blaison" (à droite) à Casablanca en 1953. |
Sur le "Blaison" amarré l'arrière à quai à la jetée Delure, l'équipage, ou du moins ce qu'il en restait tant 1'escale était appréciée, attendait sur le pont. A la vue de Bobby, les cris fusèrent :
- "Bobby lâcheur !."
Sous ces affectueux reproches, Bobby, tout penaud, allait de long en large, partagé entre le remords de son escapade et la joie de retrouver son bateau. Les manÅ“uvres d'accostage lui paraissaient bien longues et n'y tenant plus, malgré son handicap physique et sa phobie de l'eau. il se jeta à la mer pour rejoindre le "Blaison". Ah ! La brave bête ! Copyright B. ARTUS, août 2003 (tous droits réservés)
Photo communiquée par Jean Lelong ancien radio du "Blaison" |
Les chiens mascottes de la 1ère ESM (G. OUARAD 1950-1960) Chaque bateau avait sa mascotte, tous les chiens étaient embarqués et sous-mariniers.
Il était rare qu'un sous-marin appareille sans son chien, et si parfois chassant une chienne dans l'arsenal, il entendait le coup de sirène, il radinait dare dare . Il est arrivé qu'il rate l'appareillage. Les autres bateaux, alors, le prenait en subsistance en attendant le retour du sous-marin.
Au mouillage la nuit, il tenait compagnie au factionnaire. Il n'aimait pas les gendarmes maritimes, les douaniers et la nuit les officiers de garde effectuant leurs rondes. Il n'était pas question pour eux de monter à bord sans que le factionnaire tienne le chien. Si des douaniers rodaient autour de l'AMT et des sous-marins au retour de mer, c'est Paulo le chien ratier de la 1ère ESM qui donnait l'alerte. Paulo était le chien fétiche de l'escadrille et un peu le patron des chiens.
Tous les chiens étaient suivis par un vétérinaire, à quai, les équipages déjeunant à 11 heures avaient pour mission de ramener le repas des chiens fourni par la cuisine du Béarn et dieu sait si on y mangeait bien.
Voici une anecdote concernant Phallus un épagneul breton hargneux et testard. Il était embarqué sur l'Artémis dans les années 1958 à 1960.
Une nuit où j'étais de faction sur le pont à l'abri du massif, Phallus me tenait compagnie, il était couché sur une couverture à mes pieds.
Vers 2 heures du matin, l'officier de garde qui effectuait sa ronde n'eut pas le temps de mettre un pied sur le pont que le chien se détendit d'un bond pour le mordre entre les jambes, s'accrochant hargneusement et ne voulant pas lâcher prise. L'officier de garde criait. Prenant à deux mains les mâchoires du chien, j'essayai de lui faire lâcher prise. Phallus était furieux et l'officier de garde est allé se faire soigner à l'infirmerie.
A l'appel du matin, je fis mon rapport à l'officier en second, le LV G…… qui fut convoqué chez le commandant en second de l'escadrille le CF L……. qui n'était pas l'ami de tout le monde .
Avant les représailles, notre commis le quartier maître chef M……. qui après avoir mis Phallus dans un cageot sur le tan-sad de sa grosse moto l'amena en subsistance chez lui à
A la suite de l'affaire, le commandant en second de l'escadrille arriva sur le quai avec deux gendarmes maritime pour capturer le chien.
Phallus avait fait le bord, à la grande colère des représentants de l'ordre et la grande joie de l'équipage, a qui on donna l'ordre de récupérer le chien par tous les moyens dans l'arsenal.
Pour ma part, je fus questionné par le commandant en second. L'officier, victime de l'attaque de Phallus, confirmant mes dires, ce qui m'évita des ennuis.
Phallus a continué à vivre sa vie à la campagne, remplacé sur l'Artémis par Fifille de l'Africaine qui avait désarmée. Fifille partie en retraite en 1965, après le désarmement de l'Artémis
Quelques années après, étant à l'équipage supplémentaire de la 1ère ESM, j'étais chargé de la base annexe de Castigneau où logeait l'équipage du Roland Morillot.
Voilà qu'un jour avant de larguer les amarres, l'officier en second du Roland Morillot, le LV «de C de F» vient m'annoncer que le quartier maître mécanicien L….. Manquait à l'appel ainsi que le chien du bord, Bacchus.. Il me donna pour consigne «de les garder au chaud tous les deux» en attendant le retour du bateau.
Le Roland Morillot parti, le quartier maître L… et le chien regagnèrent la base annexe. J'interrogeais le quartier maître lui demandant : «pourquoi as-tu raté l'appareillage» ? Il me répondit ceci : «Voilà patron le chien depuis quelques temps refuse d'appareiller avec son bateau et je me suis dit si le chien n'a plus confiance dans ce bateau, moi non plus. C'est pour cela que j'ai volontairement raté l'appareillage»..
Par la suite, le quartier maître L… (Mais pas le chien) a été envoyé en consultation à l'Hôpital Sainte Anne chez le psychologue, qui le déclara inapte à la navigation sous-marine.
Peu de temps après, le Roland Morillot eut de graves ennuis lors d'une sortie à la mer, et fut désarmé en Mars 1967
"Paulo" de la 1ère ESM par Michel Verhoye de la Section "Doris"
A propos de Paulo.
J'étais alors en fin 1964, à la 1ére E.S.M. en équipage supplémentaire sur l'Eurydice et j'attendais le début du cours de C.E. de l'E.N.S.M. Une anecdote de cette période (à défaut de la date précise) est restée bien présente dans ma mémoire. Anecdote, qui me fait écrire que le chien Paulo était encore bien en vie fin 1964.
Un jour donc, de novembre ou de décembre, quelques joyeux drilles de l'époque, (ils se reconnaîtront sûrement) ont peint le dessus de la queue de Paulo avec de la peinture de pont !
Paulo, habituellement avec sa démarche chaloupée due à son âge avancé, venait chercher son morceau de sucre à chaque appel. En voyant arriver Paulo, le capitaine d'armes (un P.M dont j'ai oublié également le nom, mais il boitait !) outré et très en colère, avait promis une punition mémorable à ou aux auteurs du délit pour avoir déshonoré ainsi, la queue d'un officier marinier (fut-il dératiseur !) Il n'y eu bien sûr, jamais de délation.
Je crois que le vieux Paulo errait encore clopin clopant à la 1ére E.S.M. début 1965. Jusqu'à quand vécu t-il véritablement ? Mais si le temps de nos toutous (Paulo, Brigitte, pic-pic et tous les autres) est disparu depuis longtemps, ils restent heureusement et joyeusement à vagabonder d'un bout à l'autre de notre mémoire.
Février 2008
"Domino" de l'Andromède - 1er février 2011, par A Franz
Pour revenir sur Domino de l'Andromède ; Une journée d'été, à quai, notre Domino s'était assoupi sous un Fenwick de l'arsenal bien à l'ombre, lorsque le manutentionnaire a démaré, ce pauvre chien a eu une partie du museau écrasé, et aussitot il a été emmené chez un vetérinaire où il a pu etre sauvé malgré les séquelles subies. C'est un QM breton qui l'a emmené chez lui avec l'accord de l'équipage, terminer sa vie beaucoup plus au calme !! Un grand moment de tristesse...
"Domino" avec Alain FRANZ - 1962 - |
Phallus de "L'artémis" amateur d'officier de garde |
Fifille après le désarmement de "L'africaine", remplaça Phallus sur "l'Artémis" |
Domino de "L'andromède" - Port Vendres - 1963 -Photo Jean Carle |
Milord de la "Créole" la tête sur la négresse (bidon de vin) - 1959 - 1ère ESM - Photo Jean Carle |
Bacchus de "L'espadon" en 1960 embarquera ensuite sur le "Roland Morillot" en 1965. |
Folk le cocker du LAUBIE amateur de natation |
L'aristo chien du LAUBIE se présente |
1940 le "Casabianca" à Conakry - Commandant Sacaze
Cacahuète pose fièrement sur la tête d'un requin. Photo Louis Gicquel |
1942 sur le "Marsouin" - Commandant Mine
Musclée sera de tous les appareillages |
Les destins tragiques
Mickey : dit "Mick" de l'Astrée
disparu en mer au large de
Mick de "L'Astrée" |
Casa du Roland Morillot
Lors de ratés successifs de lancement des diesels au schnorchel, nous avions été obligés de faire surface pour ventiler. Casa s'écroula au central. Malgré la promptitude à lui faire prendre l'air à la passerelle, il mourut avant l'arrivée à quai. Il fut immergé au large de Groix, son corps cousu dans une toile de hamac lesté. En présence de l'équipage. (
Casa du "Roland Morillot" - 1962 |
Jobic du "Narval"
A l'armement du Narval en 1955 à Cherbourg, nous avions une petite chienne : «Carmen» qui devait donner naissance à une portée de chiots.
Nous en avions assez pour «armer» les premiers sous-marins du type Narval … hélas ! il n'y avait personne pour les prendre en charge et nous n'avons gardé que le plus beau que nous avons prénommé «Jobic» car son père était «Job», le chien du Marceau, ancien contre torpilleur allemand alors basé à Cherbourg.
«Jobic» devait faire une longue carrière sur le Narval qu'il m'est impossible de raconter ici, depuis sa chute du pont d'envol du Béarn, jusqu'à sa fin tragique sous une balle de la gendarmerie maritime. (Benjamin ARTUS).
Mousse de
Emporté par une lame un vendredi
1963 - "SCHNAPS" adopté par la "GALATEE" ( Photo P. Rousselle) |
"SCHNAPS" à la douche - 1963 - (Photo P. Rousselle) |
Pic-pic et le "MORSE" (Amiral NOUGUE)
Le "MORSE" fut construit aux chantiers du Trait à cinquante kilomètres de la mer. L'équipage arrive par petits paquets et pendant la construction est abrité dans une petite maison appartenant aux chantiers et baptisée "Pic-Pic" pour rappeler l'origine première du chantier qui était une usine de textiles et c'est là que l'équipage adopta un petit chiot irrésistible né dans ces lieux et qui prit le nom de "Pic-Pic".
PIC-PIC le très élégant chien du "MORSE" - (Photo d'un admirateur) |
Recensement
NOMS |
ORIGINES |
EMBARQUEMENTS |
Bacchus I |
Indéterminée |
RUBIS (1939-1945) |
Aristo |
Indéterminée |
RUBIS (1945-1950) |
Radium |
Scottish-terrier |
CURIE (ex HMS VOX 1943 - 1945) |
Paulo |
Ratier |
1ère ESM (1950-1960) |
Mickey |
Indéterminée |
ASTREE |
Popeye |
Ratier |
AFRICAINE |
Prosper |
Indéterminée |
SAPHIR (ex H.M.S SATYR) |
Milord |
Indéterminée |
CREOLE |
Fifille |
Indéterminée |
AFRICAINE puis ARTEMIS |
Phallus |
Epagneul breton |
ARTEMIS |
Folk |
Cocker |
LAUBIE (ex U 766) |
Domino |
Epagneul |
ANDROMEDE |
Casa |
Indéterminée |
Roland MORILLOT (ex U 2518) |
Arbre à came |
Indéterminée |
JUNON |
Bacchus II |
Indéterminée |
ESPADON
puis Roland.MORILLOT |
Jobic |
Indéterminée |
NARVAL |
Fifi |
Indéterminée |
MARSOUIN |
Pic-Pic |
Indéterminée |
MORSE |
Bobby |
Ratier |
BLAISON (ex U 123) |
Jim |
Indéterminée |
GYMNOTE |
Mousse |
Indéterminée |
JUNON (1943) |
Puce |
Indéterminée |
ARTEMIS |
Nasser |
Indéterminée |
CREOLE |
Francis |
Indéterminée |
CREOLE |
Diane |
Indéterminé |
2ème ESM |
Cacahuète |
Indéterminée |
CASABIANCA(1940) |
Moumousse |
Indéterminée |
CASABIANCA(1942) |
Musclée |
Indéterminée |
MARSOUIN (1942) |
Turcot |
Indéterminée |
TURQUOISE (1938) |
Milou |
Indéterminée |
DORIS |
Bacchus II |
Indéterminée |
MILLE (1960) |
Brigitte |
Indéterminée |
ARTEMIS |
Black |
Indéterminée |
ANTIOPE |
Whisky |
Indéterminée |
LAUBIE (1950) |
Tango |
Indéterminée |
MONGE |
Museau |
Indéterminée |
ESPADON (1960) |
Kiki |
Ratier |
AMPHITRITE |
Schnouf |
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Messages
1. Les chiens mascottes des sous marins, 1er octobre 2007, 16:26, par jean luc jounin
félicitations pour l’ensemble de l’article , c’est toujours un réel plaisir de se connecter sur votre site, c’est vraiment super !!!
toutes mes amitiés de nantes.
jean luc jounin
1. Les chiens mascottes des sous marins, 2 octobre 2007, 08:57, par Christian LECALARD
Bonjour à nos amis Nantais,à bientôt à Toulon
2. Les chiens mascottes des sous marins, 27 novembre 2007, 17:14, par submar
Nous parlions justement des chiens mascottes ce matin à notre rendez vous du MESMAT à la BSM de LORIENT en particulier de PIC PIC ;mascotte du MORSE en 1965
Bertrand NERZIC section NARVAL
3. Les chiens mascottes des sous marins, 27 novembre 2007, 18:41, par SUBMAR
J’ai répondu il y a quelques instants et j’ai validé avant de vous avoir dit bravo pour le contenu et la présentation
Bonsoir
BN
1. Les chiens mascottes des sous marins, 27 novembre 2007, 19:46, par Christian LECALARD
Bonsoir,
Nos "Toutous" méritaient bien celà, car comme nous ils étaient associés aux bons et mauvais moments de la vie à bord.
Merci de votre encouragement.
2. Les chiens mascottes des sous marins, 7 mars 2008, 10:37, par Lucien Manach
je suis étonné de ne pas voir au moins le nom ou la photo de TOTOCHE qui a passé presque toute sa vie à bord du SAPHIR S616 de 1953 à 1957 ou 1958.J’ai la photo de ce caniche qui, le jour d’une inspection générale , a failli mordre la main de l’amiral GASM qui voulait le caresser.Il a eu ensuite un compagnon ,appelé WISKHY .Je te transmets les photos par mail. Salutations.Manach
3. Les chiens mascottes des sous marins, 14 mars 2008, 15:43, par Christian LECALARD
Voilà, Totoche et Wiskhy sont en bonne place dans l’article
4. Les chiens mascottes des sous marins, 7 janvier 2009, 07:17, par bailly jean pseudo jeanlejean
ne serait tu pas lulu dit benouse mecano avec a cette epoque loulou forest jeannot caradec gregoire ( decede ) pierrot scheider (decede ausi)moi je suis le cook année 59 61 tu retrouveras mes coordonnées dans alabordache il serait temps d’essaye de regrouper ceux qui restent les plus jeunes du saphir !!!!!!!
a + sur ce site ou a mon adresse
5. Les chiens mascottes des sous marins, 6 décembre 2010, 14:10, par Skagerrac
Bonjour à tous.
Ecrivain, je cherche des témoignages et anecdotes de marins de surface ou sous-mariniers qui ont connu des chiens mascottes à bord de leurs bâtiments. Certes bien des sites en parlent mais très ou trop succintement. Je suis actuellement à l’écriture d’un ouvrage qui leur est entièrement consacré.
Merci à tous de votre participation.
Je ne manquerai pas de vous faire participer au résultat de ce travail. En vous remerciant.
Bien maritimement vôtre. Skagerrac.
Vous pouvez me transmettre vos messages à l’adresse suivante : romainlgm@hotmail.com
Voir en ligne : Les mascottes des sous-marins
4. Les chiens mascottes des sous marins, 17 novembre 2008, 22:30, par ernest avoine
bonjour ; mon mari 90 ans etait sur le Beveziers. la mascotte s’appellait BOUSBIR.( il s’appellait ainsi car c’est un chien qu’is avaient ramene du quartier réservé) je joins photos
1. Les chiens mascottes des sous marins, 2 octobre 2011, 16:54, par saudrais
mon grand oncle pierre heué était sur le rubis dès l’armistice et nous a dit beaucoup sur bacchus.
je recherche des anciens, des infos, le cimetière de dunoon où reposerait bacchus, etc...
5. Les chiens mascottes des sous marins, 17 février 2009, 13:12, par odette avoine
Bonjour, Mon mari Mr Avoine Ernest (91 ans ) était sur les sous marins de 1936 à 1941. j’ai des photos avec chien su sous marins . esce que ca vous intéresse ? a bientot. Madame Avoine
1. Les chiens mascottes des sous marins, 17 février 2009, 15:25
Bonjour madame,
Toutes les photos et anecdotes nous intéresses.Vous pouvez me les envoyer à:christian.lecalard@wanadoo.fr Mentionnez pour une photo,l’origine, date aproximative et lieu.
Merci
2. Les chiens mascottes des sous marins, 10 janvier 2013, 19:06
J’ai beaucoup apprécié la visite sur votre site et je voulais vous le dire.
video de cul
Plan cul en France
6. Les chiens mascottes des sous marins, 18 février 2009, 07:48, par bailly jean
je ne voudrais pas abuser de correspondance mais comme mon courrier pour le saphir a était pris en considération j’ai aussi quelques photos et infos sur pic pic
car j’ai embarquer pour la première fois sur un sous marin aux chantiers du trait constructeur du morse .
et le nom de pic pic est tout simplement parce que pendant la construction nous étions dans une ancienne maison de couturière.
Voir en ligne : les chiens mascottes des sous marins
1. Les chiens mascottes des sous marins, 18 février 2009, 11:34, par Christian LECALARD
Bonjour,
C’est en effet exact, et relaté dans la rubrique "Les chiens mascottes des sous marins" cette anecdote ayant été narrée par l’Amiral Nougué, alors sur le MORSE.
Nous sommes preneurs de tous documents,anecdotes ou photos, en nous indicant le lieu la date et l’origine de la photo (si possible)
Cordialement
2. Les chiens mascottes des sous marins, 30 janvier 2011, 12:56, par Franz
Bonjour C Lecalard
Sous marinier à bord de L’Andromède, pouvez-vous m’indiquer la marche à suivre pour insérer des photos prises à bord , ainsi qu’une photo de notre mascotte " Domino " que je tiens dans les bras devant les barres de plongée.
Merci de me répondre.
Bien amicalement
SM 2 réserviste timonier
Alain Franz
3. Les chiens mascottes des sous marins, 30 janvier 2011, 15:19
Bonjour,
Le plus simple est de me faire parvenir les scans de vos photos à l’adresse suivante : christian.lecalard@wanadoo.fr
Ensuite je procéderai à la mise en ligne des photos.
Merci par avance.
4. recherche d information, 24 février 2013, 11:02, par Nicolas
Bonjour Monsieur LECALARD,
Je viens de regarder votre site ou il y a beaucoup d informations intéressantes. J y apprends des choses. Mon grand père a servi sur le caiman, et malheuseusement je ne trouve pas beaucoup d informations dessus. Avez vous des photos ou des elements sur l equipage. Il était boulanger à bord. Je vous remercie beaucoup si vous pouvez m aider.
Bien cordialement.
Nicolas BIENVENU
7. Les chiens mascottes des sous marins, 1er février 2011, 11:51, par Franz
Pour revenir sur Domino de l’Andromède ;
Une journée d’été,à quai,notre Domino
s’était assoupi sous un Fenwick de l’arsenal bien à l’ombre, lorsque le manutentionnaire à démaré, ce pauvre chien a eu une partie du museau écrasé, et aussitot il a été emmené chez un vetérinaire ou il a pu etre sauvé malgré les séquelles subies.
C’est un QM breton qui l’a emmené chez lui avec l’accord de l’équipage terminer sa vie beaucoup plus au calme !!
Un grand moment de tristesse...
8. Les chiens mascottes des sous marins, 2 janvier 2013, 11:29, par marie
Ah mon arrière grand père était sur le rubis dès l’armistice et me parlait souvent d’un chien !
Je l’ai jamais cru, pourquoi s’embêter avec un chien dans un sous-marin...
Je vais de ce pas lui demander pardon et plus de détails !
1. Les chiens mascottes des sous marins, 7 juin 2013, 01:02
Bonjour,
Mon Grand-Père fut également présent sur le Rubis. Je suis à la recherche de photos ou articles. Pouvez-vous m’aider ?
Voici mon mail : lolliercomsport@gmail.com
Bravo pour votre site et merci d’entretenir la mémoire de cette époque.
MERCI
2. Les chiens mascottes des sous marins, 14 novembre 2014, 11:56, par herve v
VOTRE GRAND PèRE si il est encore en vie pourrais t-il listé les hommes d’équipage qu ’il a connu merci .beaucoup de personne recherche cette liste .
3. les hommes du rubis, 17 juin 2015, 17:52, par PCH57
Bonjour,
je cherche trace des Noms des matelots du Rubis après le sabordage de Toulon ...
On connait les chiens, mais pas les hommes ! Mon grand père Henri Tromeur, un breton de Braspart y était peut-être, mécanicien aux machines, mais je ne le sais pas ...
Avez-vous une liste des Noms ?
Merci
4. Les chiens mascottes des sous marins, 19 octobre 2015, 01:04, par charles vezieres
incroyable , je le savais pas en tout les cas , c’est très bien que vous en informiez le grand public. Bravo.
Voir en ligne : bravo
9. Les chiens mascottes des sous marins, 17 janvier 2013, 17:52, par olry
J’ai beaucoup apprécié la visite sur votre site et je voulais vous le dire.
mon grand pere sevi sur le saphir pendant la guerre mondial
aurriez vous des fotos etdes documents de cette epoque ? je vous remerci
cordialement
Mr olry cedric
olry.cedric@orange.fr
10. Les chiens mascottes des sous marins, 4 mai 2015, 13:21
Bonjour, je voulais vous dire que grâce à votre site, j’ai pu retrouver des informations concernant un membre de ma famille, et je voulais vous témoigner ma reconnaissance, merci du fond du coeur !
11. Les chiens mascottes des sous marins, 5 décembre 2017, 15:35, par Renard Claude
Bonjour,
Votre site est vraiment très intéressant et consacrer une partie entière aux chiens des sous-marins est une excellente idée.
Mon père, André Renard, a servi sur le Marsoin pendant la guerre. Il nous parlait d'un chien et j'en ai même des photos il me semble.
Mais je recherche également des informations sur l'équipage de l'époque , des listes de noms, et des informations sur l'histoire du Marsouin pendant la guerre. Quelqu'un pourrait-il m'aider ?
Avec mes remerciements.
12. 1. Les chiens mascottes des sous marins, 2 octobre 2011, 16:54, par saudrais, 18 janvier 2018, 17:55, par Julien
Bonjour Saudrais,
Je travaille présentement sur un documentaire au sujet du Rubis et j'aimerais bien parler avec vous de votre grand-oncle Piere Heué.
Pourriez vous me contacter à cet email : juliendanieleferrante@gmail.com
Merci,
13. Les chiens mascottes des sous marins, 31 juillet 2019, 00:52, par Meunier Pascal
Félicitations pour ce reportage photos.
Auriez-vous une photo de la mascotte de la Minerve.?
Je recherche également des infos sur mon frère François.
N’hésitez pas à me contacter par mail.
Cordialement.
14. Les chiens mascottes des sous marins, 31 août 2022, 09:46, par Appelghem
quel bonheur de revoir Domino et tous ses camarades sous mariniers !!! Une belle époque pour Nous les VETERANS
Mer ci Christian
Alain Appelghem de L ANDROMEDE